4ème vitrail du Magnificat

Comme il l’a promis à notre père Abraham.

« Il relève Israël son serviteur, Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Luc 1.28-35

En haut à droite du vitrail, Abraham, le patriarche, le père de tous les croyants, le nomade, accueille trois étrangers sous sa tente.
Il demande à Sarah, son épouse, de faire des galettes et de les servir.
Abraham pose sa main avec tendresse sur l’épaule de son épouse apportant le plateau avec les galettes et les coupes.
Une grande cruche d’eau est posée tout en bas de la scène.
Doit-on voir les visages des trois hommes comme étant les visages de la Trinité, Père, Fils et Esprit ?
Doit-on voir les représentants des trois grandes religions monothéistes ?
Ou alors, trois anges de Dieu messagers de la Bonne Nouvelle annoncée à Abraham? En effet l’un d’eux leur prédit la naissance d’un fils malgré le grand âge de Sarah.

Ce vitrail a été conçu pour être face à l’entrée de l’église.
C’est l’accueil de tous ceux qui en franchissent la porte, étrangers, croyants et incroyants, toutes personnes en recherche et avides de connaitre le sens de leur vie.
Le peintre y adjoint une invitation à l’Eucharistie.
Un des étrangers prend une galette, la rompt avant de la partager.
Ce geste que l’on retrouve dans le tableau figurant la Cène qui se trouve dans le chœur.

Un grand voile sur la gauche coupe le vitrail en deux, en biais, de haut en bas, laissant l’un des trois étrangers dans l’ombre mais dont la main droite, au centre gauche aide Sarah à soutenir le plateau.
Serait-ce Jésus qui ne se dévoilera que 2000 ans après ?
Pour Abraham et Sarah, une certaine vision de Dieu s’est imposée à eux.