1er vitrail du Cantique des Cantiques

1er vitrail du Cantique des Cantiques

Nef côté Sud

3m60 x 1m90

Ranimez-moi avec des pommes, car je suis malade d’amour.

Je vous en conjure, filles de Jérusalem, soutenez-moi avec des gâteaux de raisins.

Le vitrail est construit comme un grand S en incarnant un incessant va et vient, une tornade, une tourmente qui serre et enserre le cœur de l’homme.
En bas à droite, la Bien-aimée du Cantique des Cantiques est étendue, blême et inquiète.
Elle appelle ses amies, les filles de Jérusalem, pour être réconfortée, mais son regard est ailleurs.
Elle cherche celui que son cœur aime. Son Bien-aimé est parti, là-haut sur son char, emporté par sa jument qu’il compare à celle qu’il aime.

« A ma cavale, attelée au char de Pharaon, je te compare ma Bien-aimée. »

En bas à gauche, une fille apporte un plateau de fruits et de gâteaux, tandis que deux autres regardent passer le cavalier.
Rongé par le remord, celui-ci descend de son char, il écarte les rameaux de la vigne en haut à gauche, il regarde encore et encore sa Bien-aimée qu’il aime toujours malgré tout.

« Voilà qu’il se tient derrière le mur, il m’épie par le treillis. »

On perçoit par là tout le tiraillement que l’amour peut provoquer dans le cœur de chaque homme.
« Je suis l’Amour » nous dit Jésus. Chacun de nous est attiré par cet appel, par la recherche de ce bonheur absolu, amour désintéressé et exigeant.
Le Bien-aimé et la Bien-aimée s’aiment et se lassent, s’embrassent et se déchirent, c’est le yin et le yang de l’amour humain.
C’est l’amour de l’humanité pour son créateur.
Au milieu, une grande flamme, une vigne en feu qui prend racine dans le ventre de la belle malade.
Cette flamme d’Amour que le Christ propose à chacun de nous.

« Je suis la vigne et vous êtes les sarments ; Je suis venu apporter le feu sur la terre. »

« Sur ma couche, la nuit, j’ai cherché celui que mon cœur aime. Je l’ai cherché, mais ne l’ai point trouvé. Je me lèverai donc et parcourrai la ville, dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. »

Détails

Il m’épie au travers du treillis.

Où est mon Bien-Aimé ?

À ma cavale attelée au char de Pharaon, je te compare ma Bien-aimée.