3ème vitrail du Cantique des Cantiques

Que tu es belle ma Bien-Aimée, tes yeux sont des colombes !

« Lève toi ma colombe, ma Bien-aimée, ma belle, viens. »
« Le roi m’a introduite en ses appartements. »

Ici, plus question de renards, ni de retenue, le plateau de fruits est relégué à l’arrière.
Tout est emporté dans un élan de volupté et de bonheur.
Le pardon a libéré les âmes et les cœurs s’en donnent à cœur joie.
Tout est dit par l’image, les couleurs et le graphisme, pas besoin d’innombrables explications.
L’envol ascendant du rouge de la robe et du corps de l’Aimée nous emporte aussi dans les bras de l’Aimé.
La Bien-aimée offre un bouquet à l’être qui la comble pour exprimer son ravissement, comme Marie dans le 1er vitrail du Magnificat.
Ce vitrail pourrait être aussi une image expressive et touchante de la montée au ciel de Marie dans les bras de son fils. L’Assomption de Marie.
Tout là haut, un oiseau, avec un rameau d’olivier dans le bec, nous murmure que, là ou se trouve l’amour, là se trouve la paix.

« Lève toi, ma Bien-aimée, ma belle, viens. Car voilà l’hiver passé ; c’en est fini des pluies, elles ont disparu. Sur notre terre les fleurs se montrent. Le roucoulement de la tourterelle se fait entendre. Le figuier forme ses premiers fruits. »
« Que tu es beau mon Bien aimé, combien délicieux ! »
Cantique des Cantiques 2 10-15, 1-16.