2ème vitrail du Magnificat
Nef côté Nord
3m60 x 1m90
Il s’est penché sur son humble servante ; tous les âges me diront Bienheureuse.
Luc 1.28-35.
L’Ange de Dieu se penche sur Marie, une jeune fille de Nazareth.
Il a le visage un peu dans l’ombre, c’est le mystère de l’humilité du Tout Puissant.
Marie est assise à même le sol, semblant être enracinée sur cette terre dont elle est issue.
L’Ange Gabriel étend son bras gauche, un fort bras d’homme, comme cuirassé et invincible.
« Déployant la force de son bras, il élève les humbles. »
Luc 1-51.
S’adressant à Marie, Il lui dit : « Réjouis toi Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi. »
De sa main droite, une main de femme, il lui offre un bouquet d’anémones dorées, signe de la gratuité et de la richesse du don de Dieu.
« Sois sans crainte, Marie, voici que tu concevras dans ton sein, et tu enfanteras un Fils et tu Lui donneras le nom de Jésus. »
Marie s’interroge, car elle ne connaît point d’homme.
« L’Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. » répondit l’ange.
Marie lève les bras pour recevoir son bouquet et accueillir ce visiteur étrange messager de la Bonne Nouvelle qui va l’envahir toute entière.
Là haut, sous la forme d’un oiseau de paradis, l’Esprit de Dieu semble dicter à l’Ange les paroles de l’Annonciation.
Les ailes de libellule donnent à l’Ange une impression nouvelle
Elles sont signes de résurrection et d’éternité, empreintes du violet de la grandeur de Dieu.
Détails
L’Ange du Seigneur.
L’oiseau de paradis.