La Femme adultère

La Femme adultère

Huile sur toile

170 x 170 cm

Jésus se trouvait sur le parvis du temple, enseignant la foule, lorsque des scribes et des pharisiens lui amenèrent une femme prise en flagrant délit d’adultère.
Ils dirent à Jésus :

« Maître, selon la loi de Moïse, il est prescrit de lapider ces femmes là. Et toi, que dis-tu ? »

Ils lui posaient cette question pour le mettre à l’épreuve et avoir ainsi matière à l’accuser. S’il disait non, c’était enfreindre la loi de Moïse. S’il disait oui, c’était contraire à son enseignement d’amour et de pardon.
Jésus alors s’agenouille et écrit sur le sol avec son doigt, puis regardant les pharisiens, il dit :

« Que celui parmi vous qui est sans faute, lui jette la première pierre. » – Jean 8.1-11.

Et, ils partirent tous, l’un après l’autre, en commençant par les plus vieux.

La peinture est bâtie sur un grand triangle formé par Jésus agenouillé et la femme meurtrie penchée en avant, prête à tomber, écrasée par la main agressive du pharisien.
En haut à droite, des hommes, des pierres à la main, sont prêts à exécuter la sentence.
Le rouge sur le visage de l’accusateur et les coulées de sang mettent à nu toute la cruauté et tout le mépris que l’homme peut avoir pour ses semblables.

Détails

« Que celui parmi vous qui est sans faute, lui jette la première pierre. »

Si je suis si prompt à juger, à condamner, ne serait-ce pas pour masquer les jugements que je pourrais me faire, conscient que je suis de ma propre corruption, enfouie ou en germe au plus profond de moi-même ?


« Que je ne fasse pas à autrui, Seigneur, ce que je ne voudrais pas qu’on me fit ! »